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Wednesday, March 8, 2017

La Force du Silence


Cardinal Robert Sarah's La Force du Silence just arrived. From a first perusal, Sarah encourages even those in lay life (not only those in a monastic vocation) to encounter God through a grand silence: "Dans la vie quotidienne, profane, civil ou religieuse, la silence extérieur est nécessaire" (43). And he makes a bold argument that "Le silence est la plus grande liberté de l'homme" (46) and, further, that "À l'aube de ce nouveau millénaire, les silencieux sont les personnes les plus utiles à la société, car -- êtres de silence et d'intériorité -- ils vivent la véritable dimension de l'homme" (59). Radically, Sarah asserts that "En tuant le silence, l'homme assassine Dieu" (84) and, predictably, he places the blame in mobile devices, constant text messaging, screens that demand our time and attention and divert us from the space of silence---a silence, which permitted, leads us to God. Sarah writes, "Les personnes qui vivent dans le bruit sont semblables à des poussières balayées par le vent. Elles sont esclaves d'un tumulte qui détruit leurs rapports à Dieu. Au contraire, les amoureux du silence et de la solitude marchent pas à pas vers Dieu; ils savent briser les spirales infernales du bruit, comme des dompteurs parviennent à calmer les lions rugissants" (100).

There are moments while reading this book that I worry that Sarah is teetering on the edge of nihilism. Statements like "Le silence et la solitude sont une petite anticipation de l'éternité, lorsque nous serons en permanence devant Dieu, irradié par Lui, le grand silencieux, parce qu'Il est le grand amoureux" (104) and earlier, "Par le silence, nous retournons à notre origine céleste où il n'y a que  calm, paix, repos, contemplation et adoration silencieuses du visage radieux de Dieu" (80), suggest that God is a vast, silent, nothing--a void--a cancellation or absence. And yet, this cannot be Sarah's argument. He suggests instead that "Sans le silence, Dieu disparaît dans le bruit. Et ce bruit devient d'autant plus obsédant que Dieu est absent. Si le monde ne redécouvre pas le silence, il est perdu. La terre s'engouffre alors dans le néant" (121). And later, to assuage these accusations of quasi-nihilism waged against his treatise on silence, Sarah insists, "La solitude de Dieu n'est pas une absence, elle est son être même, sa silencieuse transcendance" (132).

Repeatedly, Sarah returns to the simplicity of an infant as a model of a perfect listener in encounter with God: "Nous devrions être comme des enfants devant Dieu. Mais nous voulons par tant de moyens rendre notre relation à Dieu difficile et obscure ou même inexistante. L'homme a perdu la simplicité de l'enfance" (105). Christ is totally surrounded in silence both as a child and in his death: "De la crèche à la Croix, le silence est constamment présent, car le problème du silence est un problème d'amour" (158).

Love cannot fully be explained in words alone, and, like Benedict XVI asserts in his encyclical by the same name, Deus Caritas Est, God is Love. Similarly, "Le coeur de Jésus ne parle pas. Il irradie d'amour car son langage vient des profondeurs divines" (168). Besides the paragon of the child, Mary our Mother, also serves as an exemplar of human silence: "Marie est si silencieuse que les évangélistes parlent peu de la Mère de Dieu. Elle est entièrement absorbée par la contemplation, l'adoration et la prière" (173). As Sarah indicates, both the Gospels of Mark and Matthew attribute no words to the Virgin Mother; as such, "Dans le plan de Dieu, la Vierge est inséparablement liée au Verbe. Le Verbe est Dieu et le Verbe est silencieux" (175). The attitude of Mary is one that listens: she is entirely attuned to the word of the Son. She does not talk. She simply submits to God, like a trusting infant.

Sarah also takes up the difficult question, "Comment comprendre le silence de Dieu?" (137). In the wake of immense human suffering, how do we make sense of God's deafening silence? The Cardinal begins to answer this fundamental question of human experience by invoking the infinite nature of God: "L'infini de Dieu n'est pas un infini dans l'espace, un océan sans fond et sans rivages; c'est un Amour qui n'a pas de limites. La création est un acte d'Amour infini...La souffrance de l'homme devient mystérieusement souffrance pour Dieu. Dans la nature divine, la souffrance n'est pas synonyme d'imperfection" (139). Sarah here (if I am translating him correctly) suggests---like the Jewish scholar, Abraham Joshua Heschel---that God weeps, offers sympathy, and participates in human suffering. Even in the abhorrent silence in the space of suffering, we are invited into participation with God: "Le silence de Dieu est une invitation à garder nous-mêmes le silence pour approfondir le grand mystère de l'homme dans ses joies, ses peines, sa sufferance et sa mort" (140). Sarah also radically suggests that "Dans le cel, la parole n'existe pas. Là-haut, les bienheureux communiquent entre eux sans parole accuse. Il y a un grand silence de contemplation, de communion et d'amour" (143). Sarah here offers a Christian interpretation of a post-structuralism offered by thinkers such as Ferdinand de Saussure, Mikhael Bakhtin, or Roland Barthes by arguing for the limitations of language and a border horizon of semiotic transcendence. But unlike the materialist philosophers, Sarah offers a conduit into silence, a divine silence, "une petite goutte d'éternité" (151), through the liturgy of the Mass and through the Adoration of the Blessed Sacrament. "Pendant la messe et l'Eucharistie, la consécration et l'élévation sont une petite anticipation du silence éternel. Si ce silence possède une vraie qualité, nous pouvons entrevoir le silence du ciel. L'adoration du saint sacrement est un moment où la quality du silence intérieur put permitter d'entrer un per dans le silence de Dieu" (ibid.).

In the book's postface, Sarah suggests that "Il est difficile de trouver une personne pieuse qui, en même temps, parle beaucoup. Au contraire, ceux qui possèdent l'esprit de prière aiment le silence" (362). And he goes on to say, "Depuis des temps immémoriaux, le silence, le bouclier contre les tentations et la source féconde du recueillement" (ibid.). In the same vein, Sarah offers an axiomatic chiasmus when he writes, "Le silence n'est pas l'exil de la parole. Il est l'amour de l'unique Parole. Dans un mouvement inverse, l'abondance de paroles est le symptôme du doute. L'incrédulité est toujours bavarde" (120). As such, Sarah encourages Christians to turn to the lectio divina and to immerse themselves with God through prayer, wordlessness, and silence.


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